Clac

Dans le bureau universitaire de Monsieur Ralph, la fenêtre s’ouvrait toujours seule les jours de très beau temps.
D’abord surpris et agacé par le phénomène, qui l’empêchait de se consacrer pleinement à la préparation de ses cours d’anatomie, Ralph finit par s’y habituer.
Il savait que ce n’était pas le vent qui faisait claquer la fenêtre, mais celui à qui avaient appartenu les vêtements qui pendaient au mur ; quelqu’un qui, en son temps, avait aimé les longues balades sous un soleil trop chaud.

Sarah Beaulieu

Carl Spitzweg

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